Communiqué des acteurs de communication refusant la "taxe de l'écran"
Communiqué
des acteurs de communication refusant la "taxe de l'écran"
Dans un communiqué conjoint, L'Union des agences conseil en
communication, la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (Fmej) et le
Groupement des annonceurs du Maroc ont appelé, mercredi 31 janvier, à la
suppression des droits de timbre sur les annonces publicitaires sur écran, prévus
dans la Loi de finances de 2018. Ils ont aussi estimé que cette mesure a été
prise "sans consultation préalable des acteurs directement concernés"
constitue, estiment-ils, un "frein" au développement de l’activité
publicitaire et "met en péril une économie numérique encore fragile, de
l’avis de l’ensemble des parties prenantes".
"Alors que nous militions pour la
suppression de cette taxe qui s’appliquait à la publicité sur la télévision et
le cinéma, nous avons été surpris de voir son champ d’application élargi avec
les dispositions de la nouvelle Loi de finances" Cette mesure "prise
sans consultation préalable des acteurs directement concernés" constitue,
estiment-ils, un "frein" au développement de l’activité publicitaire
et "met en péril une économie numérique encore fragile, de l’avis de l’ensemble
des parties prenantes", déclara, M. Mounir Jazouli, président du
Groupement des annonceurs du Maroc
Cité dans le communiqué, les acteurs de la
presse, déplorent aussi l’impact négatif de cette taxe sur le
développement de la presse, qui entame à peine sa transition numérique.
Pour rappel, la nouvelle loi de finances, est
venue modifier et compléter les articles 251-b, 254 et 183-B du code général
des impôts, de manière à élargir la notion d’annonces publicitaires sur
écran à l’ensemble des annonces diffusées sur tous types d’écrans numériques.
Les publicités diffusées sur les écrans publicitaires Led, les écrans
d’ordinateurs, de téléphones et tablettes sont désormais concernées par cette
taxe.
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