Bourita donne des explications sur la connivence entre Hezbollah et le Polisario
Bourita donne des explications
sur la connivence entre Hezbollah
et le Polisario
Suite à la décision du Maroc de rompre ses relations avec l'Iran
à cause de la "connivence avérée" et du soutien militaire de son
allié le mouvement Hezbollah au "Polisario", selon le communiqué du ministre des Affaires étrangères et de la
coopération internationale, le chef de la diplomatie marocaine, M. Nasser Bourita a livré de nombreux détails sur les preuves
obtenues par le Royaume sur l’implication du Hezbollah dans le soutien
militaire au Polisario. "Le Royaume dispose de preuves irréfutables, de
noms identifiés et de faits précis qui corroborent cette connivence entre le
Polisario et le Hezbollah contre les intérêts supérieurs du Maroc", a
précisé Bourita, affirmant que la collaboration entre les deux entités "a
gagné en ampleur et en visibilité à partir de mars 2017".
Déjà en 2016, un comité de soutien aux Sahraouis avait
été déjà mis en place au Liban avec la protection du Hezbollah. "En 2016,
il y a eu la visite de hauts dirigeants de Hezbollah dans les camps de Tindouf
pour rencontrer des responsables militaires du Polisario", a affirmé le
ministre, ajoutant que "le point de basculement et l’élément le plus important
qui a changé la nature de la relation entre le Polisario et le Hezbollah a été
l’arrestation à l’aéroport international Mohammed V de Casablanca, le 12 mars
2017, de Kacem Mohamed Tajeddine, un des grands financiers du Hezbollah qui
agit en Afrique".
Ce n’est pas tout : cette arrestation a suscité la colère
du Hezbollah qui a menacé de vengeance en renforçant notamment sa relation avec
l’entité séparatiste. Pire, des artificiers et des encadrants militaires ont
été envoyés à Tindouf pour entraîner des éléments du Polisario sur la guérilla
urbaine et pour former des commandos dans le but de mener des actions contre le
Maroc, a ajouté Bourita. Ce dernier affirme d'ailleurs que la première
livraison d’armes (Sam 9, Sam 11 et des strellas) au Polisario a été effectuée
en mars dernier, précisant qu'au moins un membre de l’ambassade d’Iran à
Alger est impliqué dans ces opérations pendant au moins deux ans.
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