La Turquie cède aux exigences marocaines et accepte de revoir l’accord de libre-échange et BIM risque la fermeture
La Turquie cède aux exigences
marocaines et accepte de revoir l’accord de libre-échange et BIM risque la
fermeture
Le ministre de l’Industrie, du
Commerce et de l’Economie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy a annoncé
hier devant la la Chambre des représentants que La Turquie a accepté,
dernièrement, de revoir l’accord de libre-échange avec le Maroc, après “un vif
débat”,
Le ministre a relevé que les relations
commerciales ont enregistré un déficit de 18 MMDH, notant que le volume des
investissements turcs au Maroc ne dépasse pas 1%.
Elalamy a souligné que le différend
entre le Maroc et la Turquie est “commercial” et centré principalement sur le
textile, rappelant à cet égard que le nombre d’emplois perdus par le Maroc dans
ce secteur s’élevait à 19.000 en 2014, 24.000 en 2015, 35.000 en 2016 et 44.000
en 2017.
Le ministre a affirmé que le Maroc a
fait part à la Turquie de ces préjudices, tout en réclamant une solution qui ne
porte pas atteinte aux intérêts du Royaume, faute de quoi l’accord sera “résolu
unilatéralement”.
Elalamy a, dans le même sens, souligné
que la chaîne turque de supermarchés opérant au Royaume ne vend pas de produits
marocains, entraînant la fermeture de plusieurs commerces de quartier.
A cet égard, le ministre note qu’il a
informé le président de cette enseigne de grande distribution qu’il serait
impossible de poursuivre les relations commerciales actuelles, suggérant de
vendre les produits marocains dans ses magasins, faute de quoi elle serait
contrainte de mettre la clé sous la porte.
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