Décès de la réalisatrice franco-marocaine Dalila Ennadre à Paris
Décès de la réalisatrice franco-marocaine Dalila
Ennadre à Paris
Depuis 2018 où elle a découvert son cancer, elle n’a
pas arrêté de lutter, mais Dalila Ennadre a rendu l’âme hier à Paris
Selon un communiqué de sa famille, Dalila avait un
cancer que les médecins attribuent à une probable exposition à l’amiante dans
sa jeunesse
Plusieurs fois primée, Dalila Ennadre « a réalisé
de nombreux films documentaires au Maroc son pays d’origine et en France son
pays d’adoption », ajoute-t-on, précisant que juste avant son décès,
« elle mettait les dernières touches à son ultime film tourné à Larache,
avec la famille des gardiens du cimetière où repose Jean Genêt ».
Réalisatrice, chef opératrice et productrice, Dalila
Ennadre est née en 1966 à Casablanca. Après avoir grandi à Paris, de 1985 à
1996, elle va séjourner successivement en Guyane, en Allemagne, au Maroc et au
Canada.
De formation autodidacte, elle a réalisé plusieurs
films documentaires sur des sujets liés à la société marocaine. En 1987, elle
signe son premier documentaire intitulé « Par la grâce d’Allah »,
avant d’enchaîner les succès.
En 2002, elle décroche le Grand Prix aux rencontres
documentaires Traces de vies de Clermont-Ferrand avant que son film « J’ai tant
aimé » ne reçoit en 2009 le prix du meilleur documentaire du Festival de Cinéma
Africain de Tarifa, en Espagne.
En 2014, « Des murs et des hommes » est
récompensé du Grand prix documentaire au Festival du cinéma maghrébin d’Alger.
Il reçoit également la même année le Grand Prix TV 2M au festival du film
d’Agadir.
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