Les éducatrices des crèches à Casablanca en détresse et l’A.N.E.C.P.M, tire la sonnette d'alarme
Les éducatrices des crèches à Casablanca en détresse
et l’A.N.E.C.P.M, tire la sonnette d'alarme
Ecrit par Bouchra CHAKIR
Depuis le début de la pandémie au Maroc et le début du confinement en Mars dernier, plusieurs éducatrices de la maternelle du secteur privé, ont été soit licenciées, soit forcées de s’adresser à la CNSS et accepter une petite cotisation, pour subvenir à quelques besoins élémentaires de leurs familles. Elles espéraient que la rentrée soit meilleure, et non ! La situation épidémiologique s’empire au Maroc et le ministère de l’éducation nationale a décidé de maintenir les crèches de la région de Casablanca-Settat fermées. Le 18 septembre les crèches ont encore reçu la décision de la prolongation des nouvelles mesures sanitaires, dont le maintien des écoles maternelles fermées. Résultat, les directions de ces écoles ont informé ces éducatrices qu’elles seront privées de leur salaire de Septembre. Des éducatrices qui font face aussi à la rentrée scolaire de leurs enfants, qui ont des familles à nourrir et oups plus de ressources ni de moyens de subsistance!
Dans ce sens, l’A.N.E.C.P.M (Association nationale des
enseignants et des cadres éducatifs de l’enseignement privé au Maroc) a tiré la
sonnette d’alarme et a diffusé aujourd’hui un communiqué en solidarité avec ces
éducatrices en invitant le ministère à prendre sa part de responsabilité et
trouver rapidement des solutions adéquates à toutes ces éducatrices qui ont
perdu leurs emplois ou ont été dépossédées de leurs revenus.
Ceci dit, plusieurs écoles maternelles ont déjà
annoncé leur faillite depuis le mois de Juin dernier, par manque de ressources financières,
étant donné que la plupart des parents ont continué à payer les frais de scolarisation
de leurs enfants au niveau de l’enseignement primaire, du fait que l’enseignement
se poursuivait à distance, ce qui n’est pas le cas des écoles maternelles en
arrêt de scolarité.
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