Astrazeneca est encore une fois pointé du doigt, cette fois-ci au Maroc, témoignage d’une jeune qui a perdu sa maman et fait recours à la justice
Depuis quelques mois, le vaccin suédo-britannique
Astrazeneca fait
parler de lui, surtout après quelques morts
suspectes à la suite de son injection et sa suspension pendant plusieurs jours
en Mars. Une grande panique s’était emparée du grand public, avant que les
autorités européennes ne réaffirment leur confiance en ce vaccin et soulignent
que les cas de thromboses sont rares par rapport à son bénéfice. Cependant, l’Agence
européenne des Médicaments (EMA) est revenue encore une fois pour déclarer
mardi 06 avril en cours qu’un lien a été confirmé entre le vaccin AstraZeneca
et les cas de thrombose observés après son administration.
Au Maroc et bien que ce vaccin n’est plus administré en raison
d’un épuisement de stock et de l’utilisation attendue de Sinopharm, du vaccin russe et un
autre vaccin probable venant de la Corée, le pays, n’a jamais adhéré à sa suspension
et hormis quelques petits effets secondaires personne n’avait rien déclaré.
Mais aujourd’hui, un témoin nous
est venu de France, Il s’agit de N.O qui vit et travaille comme psychologue
clinicienne à Toulouse, la victime était sa maman Mme M.K, décédée le 17 mars
dernier à l’Hôpital militaire de Meknès. Elle avait reçu la première dose du
vaccin en question, le 10 mars 2021, alors qu’un infirmier mandaté par le ministère
accompagné par des fonctionnaires du dispensaire d’Ifrane sont venus pour la
vacciner ainsi que son mari. Le soir-même, Mme M.K a subi, selon sa fille et
son mari, les contrecoups du vaccin
ASTRAZENECA administré quelques heures plus tôt. Le vendredi suivant, son état
a empiré nécessitant son évacuation à la polyclinique d’Azrou où elle a été
mise sous oxygène.
Son état étant stable le lendemain matin, elle a pu
être transférée au service déchocage de l’hôpital militaire de Meknès.
Après une batterie de tests, les médecins n’ont pas
réussi à établir un diagnostic, passant de l’embolie pulmonaire à l’œdème
pulmonaire entre le dimanche et le lundi pour finalement annoncer qu’ils ne
savaient pas ce qu’elle avait.
Le mercredi 17 mars 2021 à 18h15, sa vie s’est
arrêtée…
Sa fille, qui nous a confié le
certificat de décès de sa maman et qui nous a révélé qu’elle vient de procéder à
la déposition d’une plainte contre le
dispensaire d’Ifrane qu’elle juge coupable d’avoir volé la vie de sa mère, nous
a expliqué l’état de santé par lequel passait sa maman avant et qui ne
permettait pas sa vaccination surtout avec ce vaccin d’Astrazeneca
Selon N.O, sa maman, une ancienne sage-femme, était
atteinte de Parkinson depuis une dizaine d’année, elle a été victime en août
2020 d’un accident vasculaire
cérébral (AVC), épouse
d’un ancien Colonel-Major de l’armée royale, celui-ci, il l’a fait transférer à
l’hôpital militaire de Meknès.
« Après avoir survécu à cette épreuve et avoir pu
rejoindre son domicile, j’ai été à son chevet pour m’occuper d’elle et tout
mettre en œuvre afin qu’elle puisse reprendre un semblant de vie normale,
cherchant par tous les moyens à me documenter sur les différentes techniques de
rééducations post-AVC.
Alors que la rééducation faite par le kinésithérapeute
commençait à porter ses fruits tant au niveau de ses capacités physiques que de
ses capacités d’élocution, et ayant toujours pris les précautions pour faire
appliquer les gestes barrières pour toutes les personnes pénétrant dans le
domicile, ma mère n’avait pas été atteinte de la COVID-19.
Sa situation alors ne lui permettait pas d’envisager
de vouloir à tout prix un passeport vaccinal pour se déplacer par monts et par
vaux. Ainsi rien ne justifiait le fait que l’on vienne pour la vacciner contre
la COVID-19. », Déclare N.O
« A aucun moment, ces
« professionnels » de la santé n’ont jugé pertinents de prendre en
compte les antécédents de santé de ma mère. Si un minimum de professionnalisme
et de discernement avait été pris, l’AVC, 7 mois plus tôt, ainsi que l’existence
d’asthme aurait permis de se poser la question de la pertinence de vacciner
cette personne.
A aucun moment, un médecin ne s’est déplacé pour vérifier
le dossier médical, ni le traitement suivi. Seul un infirmier a été envoyé, et
tel un robot, n’a pas jugé encore une fois nécessaire d’en savoir plus, ni pris
la peine de contacter le médecin pour s’assurer de la non mise en danger de ma
mère. » Avait-elle ajouté
Elle a aussi
déclaré que si sur le certificat de décès,
il est indiqué qu’elle a succombé à un choc cardiogénique et que rien n’indique
officiellement que le vaccin est responsable du décès de ma mère. Cependant, le
manque de rigueur et de professionnalisme des personnels de santé du
dispensaire d’Ifrane est à pointer du doigt.
La jeune femme effondrée, a conclu par nous dire
« si aujourd’hui, j’ai déposé plainte, c’est parce que ils ont détruit la
vie de ma mère et la mienne aussi, ils ne lui ont pas permis de voir son souhait
le plus cher d’être grand-mère s’exaucer»
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