Maroc- Le décès de Abdelouahab Belfquih est dû à un suicide et il n’y a pas d’acte criminel et voici les conclusions du Procureur général de Guelmim en détails
Maroc- Le décès de
Abdelouahab Belfquih est dû à un suicide et il n’y a pas d’acte criminel et
voici les conclusions du Procureur général de Guelmim en détails
Le
procureur général du Roi a indiqué dans un communiqué que les résultats de
l’enquête ordonnée pour élucider les circonstances de cette affaire ont conclu
que le défunt était entré chez-lui vers 02h30 le 21 septembre et qu’il est resté
cloîtré dans sa chambre sans la quitter. Après avoir entendu un coup de feu,
des membres de sa famille étaient entrés dans la chambre, où ils ont découvert
le défunt allongé sur le dos et du sang coulant de son ventre, un fusil de
chasse à ses côtés.
Des
membres de la famille du défunt et ses employés domestiques ont été
auditionnés, et une autopsie pratiquée ainsi qu’une expertise balistique sur
l’arme saisie sur les lieux de l’incident.
Les membres de sa famille ont confirmé ensuite que le défunt était encore en
vie au moment où ils sont entrés dans sa chambre, et qu’il leur a demandé de ne
pas le transférer à l’hôpital, notant que les gardiens de la maison n’ont
remarqué aucun mouvement inhabituel la veille de l’incident et qu’aucune
prsonne étrangère n’est entrée à la maison.
Le
rapport de l’autopsie pratiquée par le médecin légiste a démontré que le décès
était dû à un coup de feu, soulignant l’absence de traces externes d’éclats du
tir entourant la blessure. L’expertise balistique réalisée par l’institut
des sciences forensiques a démontré que le coup de feu ayant atteint la victime
provenait d’un fusil de chasse qui s’est révélé être le sien et que l’analyse
des échantillons prélevés sur ses mains a démontré la présence de particules de
résidus du tir (Baryum, Antimoine et Plomb) avec la présence de traces de sang
du défunt sur la buse de l’arme, ce qui confirme qu’il a utilisé ce fusil.
L’expertise génétique effectuée par le laboratoire des analyses
génétiques a montré que l’ADN extrait des échantillons retrouvés sur la crosse
et la buse du fusil, les traces de sang retrouvées sur les lieux de l’incident
et les vêtements du défunt, ainsi que sur la blessure causée par la balle sont
identiques à l’empreinte génétique du défunt.
Après l’examen des résultats de l’enquête et des expertises menées à ce sujet et qui ont conclu que le défunt s’était suicidé par balle, il a été décidé de classer l’affaire du fait que le décès n’est pas lié à un acte criminel
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