Soukaina Fahsi- Complainte des cieux au Festival Sete Sois Sete Luas à Ponte de Sor
Soukaina Fahsi- Complainte des cieux
Du 29 Août au 13 septembre 2021 au Festival Sete Sois Sete Luas à Ponte de Sor
Soukaina Fahsi a représenté, pour la troisième fois, le Maroc dans l’un des plus grands festivals multiculturels portugais « Sete Sois, Sete Luas », à Ponte de Sor, dans la magnifique région de Alentejo..
Une résidence artistique durant laquelle les genres musicaux de plusieurs pays comme la France, l’Espagne, le Portugal et la Grèce se sont donnés rendez-vous et ont partagé leurs secrets, avant de s’offrir à un grand public lors d’un show inédit.
Le but de cette résidence est de réussir, avec les artistes de ces pays, à créer un projet musical représentatif des différentes cultures de la Méditerranée.
Styles
mélangés, nouveaux arrangements, mais la sensibilité et l’identité des pays ont
été prises en considération et respectées.
Résultats :
Des rythmes nouveaux, chacun d’un pays et qui ont valsé autour d’une même énergie :
La musique comme unique langue d’amour et de communion.
Au Maroc, une voix très jeune, est devenue depuis quelques années déjà une empreinte du patrimoine immatériel marocain. Une voix qui transgresse les règles du temps, de la culture et de la langue pour nous transporter vers d’autres mondes, oubliés des livres d’histoires et de la mémoire commune.
Une voix qui a pris le temps de grandir, mûrie par des années de recherches et d’apprivoisement d’une histoire si riche qu’elle ne peut être contenue dans un seul genre, un seul style ou une seule technique.
Soukaina Fahsi fait partie des très rares qui ont fait de l’histoire du Maroc, non seulement un style adopté, une chanson interprétée ou un instrument dépoussiéré… mais un moteur et une ligne de conduite.
La jeune Jdidie savoure chaque moment passé à étudier la musique du Maroc ancien, mais aussi d’ailleurs, pour retravailler les notes et s’en inspirer pour dessiner tout un monde avec des paroles qu’elle seule peut rêver et écrire.
Soukaina
Fahsi se dit citoyenne du monde, ancrée comme cet arbre de vie dont les
branches offrent leur plus belle ombre au monde entier et dont les racines sont
tellement profondes qu’on ne sait combien de vies elles ont passées parmi nous
Gardienne du temple et du temps.
Née au bord de l’Atlantique, dans la magnifique ville d’El Jadida, Soukaina Fahsi a grandi bercée par les vagues de l’océan, mais aussi par les rythmes et les notes de notre patrimoine musical multiculturel.
Passionnée de culture en générale, elle se concentre sur le patrimoine immatériel marocain, dès son plus jeune âge, en découvrant les chansons transmises par ses aïeuls et qui témoignent d’un Maroc multiculturel et multiconfessionnel riche. Des chansons qu’elle a appris à aimer, avant d’apprendre à les chanter.
En
véritable gardienne d’un temple musical menacé par l’oubli et la désuétude,
Soukaina a appris le langage, les mots et les notes d’antan, pour non seulement
les transmettre tels qu’ils sont, mais également pour en imprégner ses propres
créations.
Ce n’est pas anodin de penser qu’une chanson comme « Le Poème » dont elle est l’auteure, la compositrice et l’interprète nous vient d’une ère ancienne, alors qu’elle est sortie en 2020.
Les mots et les mélodies sont enduites d’un baume ancestral, passé en héritage et qui retrouve toute sa splendeur, grâce à cette jeune artiste qui refuse de laisser notre patrimoine marocain tomber dans les geôles de l’oubli.
Soukaina s’assure de mélanger les styles et les genres, tout en maintenant l’âme de la chanson marocaine, socle de toutes ses créations.
La
démarche qu’elle a toujours adoptée est basée sur un vrai travail de recherche
et d’investigation. Soukaina n’hésite pas à emprunter les chemins des villages
les plus reculés du Maroc profond, à la rencontre des derniers détenteurs de
notre culture antique.
Parcourir le Maroc pour déterrer les secrets des anciens et les transmettre, à travers des chansons qui ont l’effet de portails magiques vers d’autres époques.
Une mission ardue mais que Soukaina Fahsi considère comme un devoir, avant d’être une passion.
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