Samy Badibanga - L'UA a commis une erreur en admettant le "polisario", ce "non Etat" en son sein
Samy Badibanga - L'UA a commis une erreur en admettant le "polisario", ce "non Etat" en son sein
L'Union africaine (UA) a commis une erreur au départ, en ne respectant plus
ses textes et en admettant un +non Etat+ comme le "polisario", a
souligné M. Badibanga dans une déclaration à la MAP, en marge d'un séminaire
organisé vendredi par le Cabinet d'affaires publiques (BM Patners), sous le
thème "L'Union africaine à l'aune de la question du Sahara: comment passer
d'une dynamique d'échec à une solution définitive servant l'unité
africaine", ajoutant qu’il n’est pas envisageable de se projeter dans un
avenir africain en la présence de ce groupuscule.
Il a, dans ce sens, précisé que les réelles discussions devront avoir lieu
entre le Maroc et l'Algérie et non avec ce "non État".
Par ailleurs, l'ex-Premier ministre congolais a salué la "vraie
réussite" de la diplomatie marocaine comme en témoigne le nombre important
de pays qui ont ouvert des consulats généraux à Dakhla et Laâyoune.
"SM le Roi Mohammed VI a eu une vision et une approche qui pourra
permettre effectivement de régler tous les différends avec l’Algérie autour du
Sahara marocain", a-t-il mis en avant, notant que l'approche du Souverain
est basée sur un investissement complet dans les provinces du Sud pour le
développement du pays dans sa totalité.
Dans ce sens, il a dit qu'"aujourd’hui, je ne vois pas la population
des provinces du sud se plaindre d’être mise à l’écart par rapport à
l’évolution du Maroc".
En outre, a mis en relief M. Badibanga, le Maroc, par sa stabilité
économique, par le respect, la réputation et la crédibilité dont il jouit à
l’échelle internationale, pourra jouer le rôle de "détonateur" pour
mettre en place des pôles et des hubs à même d’insuffler une forte dynamique à
la coopération Sud-Sud.
Ainsi, il a indiqué qu’à travers plusieurs initiatives, notamment le Port
de Dakhla, le Royaume ne cesse de se rapprocher encore plus de l’Afrique
subsaharienne pour une prospérité de toute la région.
Ce séminaire, qui a pris la forme d’une discussion ouverte, a réuni une
soixantaine de participants et une trentaine d’intervenants de cinq pays de la
sous-région, à savoir l'Angola, le Cameroun, le Gabon, la RDC et la Zambie.
Parmi les intervenants figurent des personnalités politiques, des experts
et universitaires, des économistes et représentants du secteur privé, des
membres de Think Tanks et d’éminents membres de la société civile, qui ont mené
un exercice intellectuel stimulant, construit sur une approche inédite, celle
du pragmatisme, de la sérénité, de la scientificité et de la recherche de
solutions concrètes à un différend régional qui continue de miner la stabilité,
la paix et la sécurité de l’Afrique, ainsi que son intégration économique,
sous-régionale et continentale.
Aucun commentaire