Maroc- 63è Anniversaire de la disparition du Père de la Nation et symbole de la lutte anti-coloniale, Feu SM Mohammed V
Maroc- 63è Anniversaire de la
disparition du Père de la Nation et symbole de la lutte anti-coloniale, Feu SM Mohammed V
Rabat – C’est dans la piété et le recueillement que le
peuple marocain commémore ce mardi 10 Ramadan, le 63ème anniversaire de la
disparition de Feu Sa Majesté le Roi Mohammed V, Père de la Nation, artisan de
l’indépendance et symbole de la lutte des peuples pour la liberté et
l’émancipation.
Il s’agit d’un devoir de reconnaissance à la mémoire
d’un Roi qui s’est donné, corps et âme, à la cause de l’indépendance du Maroc
et a consenti d’innombrables sacrifices pour réaliser son rêve le plus cher qui
était celui de tous les Marocains : voir partir le dernier soldat du
protectorat du territoire national, pour se consacrer à l’œuvre colossale de
l’édification d’un Etat de droit et de démocratie.
Quatre ans à peine après la proclamation de
l’indépendance du Royaume, le défunt Souverain a rendu l’âme le 10ème jour du
Ramadan de l’année 1380 de l’Hégire (26 février 1961), laissant aux Marocains
le souvenir d’un Roi patriote, engagé et courageux qui a dédié sa vie à la
cause juste de son pays, bravant pour cela d’innombrables difficultés et
faisant face aux manigances ourdies par les autorités coloniales, sans rien
perdre de sa foi et de sa détermination.
Dans sa lutte sans relâche pour l’indépendance, Feu SM
le Roi Mohammed V tenait absolument à la concertation et à la coordination avec
le Mouvement national, persuadé que le recouvrement de la souveraineté ne
saurait être l’œuvre d’une seule personne ou d’une seule institution, mais le
fruit d’une action collective basée sur la foi et l’effort de sensibilisation
et de mobilisation du peuple marocain.
Le point d’orgue de cette action nationaliste
collective a été la présentation, le 11 janvier 1944, du Manifeste de
l’indépendance, une démarche audacieuse qui a reflété la parfaite symbiose
entre le Trône, le mouvement national et le peuple, et constitué le premier pas
sur la voie de la libération du joug du protectorat.
Le 10 avril 1947, le Sultan Mohammed Ben Youssef se
rendait à Tanger pour prononcer un discours retentissant qui marquera
l’histoire et les esprits. Et pour cause, le Souverain y formulait
solennellement et explicitement, pour la première fois, la revendication de
l’indépendance du Maroc, donnant ainsi des sueurs froides aux autorités
coloniales qui, poussées dans leurs derniers retranchements, vont faire des
mains et des pieds pour reprendre le contrôle de la situation.
Après l’échec de toutes leurs manigances, chantages et
menaces destinés à faire pression sur Feu SM Mohammed V pour qu’il abandonne la
lutte nationale, le colonisateur monte un complot sordide contre le Sultan et
l’auguste Famille Royale qui sont forcés à l’exil, une triste journée d’août
1953, d’abord en Corse, puis à Madagascar.
Le sinistre stratagème de l’occupant se retourne contre
lui. Ayant pour but de couper les ponts entre le défunt Roi et son peuple
fidèle, la déportation du Sultan Mohammed Ben Youssef soude davantage le peuple
et le mouvement national derrière lui, déclenche une vague d’émeutes populaires
et d’actions armées contre les forces coloniales, et fait de l’indépendance la
cause, non plus d’une élite de politiques et d’intellectuels nationalistes,
mais de tout un peuple mobilisé derrière son Souverain.
Cette belle épopée de patriotisme, bravoure et
fidélité s’est couronnée par le retour triomphal du Père de la Nation et de
l’auguste Famille Royale à la mère-patrie, le 16 novembre 1955, et l’annonce,
une année plus tard, de l’indépendance et du début du “grand Jihad”, celui de
l’édification d’un Maroc nouveau et moderne.
Après le recouvrement de l’indépendance du Royaume et
dans le même esprit du Père de la Nation, Feu Sa Majesté Hassan II, compagnon
de lutte du héros de l’indépendance, a poursuivi l’œuvre de consolidation des
acquis, en s’engageant dans un programme d’envergure pour le développement
économique et social du pays, avant que Son digne successeur, Sa Majesté le Roi
Mohammed VI, ne prenne le flambeau pour poursuivre l’œuvre de Ses prédécesseurs
avec détermination et abnégation.
Ainsi, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu
L’assiste, S’est engagé, depuis Son accession au Trône de Ses Glorieux
Ancêtres, dans la consolidation de ce grand projet national, faisant ainsi
entrer le Maroc dans une nouvelle ère, celle de la modernité et du
développement.
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