Agence espagnole EFE: des témoignages impliquant l’Algérie dans La traite des êtres humains et l’ouverture de la frontière aux immigrés clandestins vers le Maroc!
Agence
espagnole EFE: des témoignages impliquant l’Algérie dans La traite des êtres
humains et l’ouverture de la frontière aux immigrés clandestins vers le Maroc!
Des témoignages alarmants reçus par l’agence
espagnole EFE qui les a publiés dans un article citant certains immigrés
clandestins qui faisaient partie de ceu qui ont tenté de franchir la frontière marocaine vers Melilla, et ont
vu périr plusieurs de leurs compagnons.
Dans un article d'EFE qui reprend les propos de témoins qui ont
de très peu échappé à la mort vendredi dernier, et ont assisté aux décès de
leurs compagnons, les quatre témoignages ont tous un même point commun: ils
sont tous passés par la frontière algérienne pour arriver au Maroc, grâce à un
réseau large guidé par un homme qui se fait surnommé "le patron".
L'agence de presse espagnole décrit son premier témoin soudanais de 16 ans,
comme un enfant qui a fuit les conditions de vies déplorable et tenter de
traverser vers l'Europe. "Sami est parti de l'est du Soudan et est
arrivé au Maroc en 2020 après être passé par la Libye, la Tunisie et l'Algérie.
En chemin, il a passé quatre mois dans une prison libyenne..."
décrit EFE, qui rappelle que la tentative de vendredi est le
deuxième essai du jeune adolescent.
Le deuxième témoin est quant à lui plus jeune, bien qu'il soit du même pays
que Sami, le Soudan. Il a connu à peu près le même parcours que son compagnon
de route. Avant de tenter d'escalader la clôture de Melilla vendredi dernier,
il est lui aussi arrivé au Maroc par la même frontière... celle de l'Algérie.
"Moussa n'est plus un enfant, même s'il porte un T-shirt avec une bande
dessinée où l'on peut lire "Fort, rapide, intelligent, courageux". À
seulement 13 ans, il est parti des environs de Khartoum et a traversé le Tchad,
la Libye, la Tunisie et l'Algérie avant d'arriver au Maroc en novembre 2021"
indique la même source qui précise que l'adolescent "a dû payer 200
euros pour passer d'Algérie au Maroc".
Abdellah (18 ans), témoigne et raconte à peu près le même périple que ses
compagnons, lui qui a quitté l'Erythrée en 2014 pour fuir le service militaire.
Il tentera plusieurs fois de traverser vers l'Europe par la Libye. Il a été
emprisonné à chaque tentative avant de pouvoir trouver "un
arrangement" avec les gardes et sortir de prison pour se diriger vers le
Maroc. "Après avoir soudoyé les gardes pour sortir, il a payé 50 euros
pour passer en Algérie, puis 200 euros pour passer au Maroc" raconte
EFE qui les propos du migrant.
Le dernier témoignage d'un jeune adulte soudanais de 21 ans, Mohamed
Ismail Abdala, affirme qu'il existe bel et bien un vaste réseau de l'autre côté
de la frontière. "Des passeurs spécialisés" guidés par un homme qui
se fait appeler "patron" et qui arrivent à faire passer les migrants
au Royaume par divers moyens.
Il est arrivé au Maroc en provenance du Soudan, via le Tchad, le Niger et
l'Algérie, et affirme que c'est dans ce dernier pays qu'on lui a parlé du
"patron". "Quand on entre en Algérie, on entend son nom (le
patron ndlr). Il l'a payé 200 euros pour passer au Maroc, et a commencé à
chercher un moyen de se rendre en Espagne", rapporte la même source.
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