العربية

Rédouane EL HALOUI, fondateur et CEO de RED TIC et Abdelkarim MAZOUZI fondateur et CEO de DBM candidats à la présidence de l’Apebi pour le mandat 2022-2024

Rédouane EL HALOUI, fondateur et CEO de RED TIC et Abdelkarim MAZOUZI fondateur et CEO de DBM candidats à la présidence de l’Apebi pou le mandat 2022-2024

Suite au conseil d’administration tenu le 3 juin 2022, qui a ouvert les candidatures pour l’élection du nouveau Président et Vice-Président de l’APEBI, la Fédération des Technologies de l’Information de Télécommunication et de l’Offshoring, Rédouane EL HALOUI, fondateur et CEO de RED TIC, avec plus de 20 ans dans le secteur du numérique et Abdelkarim MAZOUZI fondateur et CEO de DBM MAROC depuis 1996, ont présenté leur candidature, respectivement aux postes de président et vice-président général de l’APEBI pour le mandat 2022-2024.

Quels sont les raisons qui les ont poussés à déposer leur candidature ?

1-    La pandémie du Covid-19 a démontré à l’ensemble des acteurs, des institutions et du grand public l’importance du secteur des technologies digitales. Notre secteur a joué un rôle essentiel pour assurer la continuité opérationnelle de notre économie et de notre société.

2-    Les présidents et bureaux qui se sont succédé tout au long de l’existence de l’APEBI ont permis des avancés majeurs pour notre secteur, comme la création du Technopark, de l’offshoring avec la mise en place des plus grandes zones offshores francophone au Monde, mais aussi le développement d’un fort capital humain dans la tech par des plans de formations audacieux. Et le dernier en date, le lancement de la marque Morocco Tech pour fédérer les acteurs public et privé pour un Maroc Numérique fort.

3-    Les dernières actualités qui ont challengé l’APEBI, montrent qu’il est temps de réinventer l’APEBI.

4-    L’APEBI, interlocuteur privilégié des pouvoirs publics, est une fédération unique dans son genre parce qu’elle regroupe différents écosystèmes notamment l’offshoring, les éditeurs de solution, les réseaux et télécom, les fabricants et distributeurs de matériel, les startup, les acteurs de la monétique, les opérateurs Cloud, les systèmes embarqué, l’IOT… et qui malgré leur différence de métier ont un dénominateur commun qui est le numérique où des questions de fiscalité, de réglementation, d’infrastructure, de sécurité,… sont communes.

Que proposez-vous pour répondre à ces défis ?

Tout d’abord, il est important de noter que nous souhaitons véhiculer un certain nombre de valeurs notamment, plus d’éthique, de la transparence dans les activités de la Fédération, développer l’intérêt général, plus d’inclusion mais aussi de l’écoute avec une approche participative et des outils Digitaux pour que nous donnions l’exemple en tant que fédération du digital.

Nous proposons aussi une gouvernance dans lequel le bureau sera plus fort et plus élargi composé de jeunes et d’anciens avec des administrateurs engagés qui donneront 10% de leur temps. La gouvernance sera clair transparent là aussi sans ambiguité avec des comptes à rendre à nos membres tout cela avec une communication continue.

Pour répondre à ces enjeux, notre programme est simple et articulé en 6 points :

1-Une refonte de l’Apebi afin de refléter l’écosystème d’aujourd’hui et de demain.

Ecosystèmes

 1-OFFSHORING

 2-INFRA, CLOUD & TELECOM

 3-RETAIL TECH & E COMMERCE

 4-CONSULTING, TRAINING & SERVICES

  5-STARTUP- SMART TECH

  6-E-Gov

  7- IOT & embedded system

8-SOFTWARE SOLUTION

   9-CYBERSECURITY

10- INDUSTRIE 4.0

Chaque écosystème sera présidé par un membre qui se portera volontaire et qui ne sera pas forcément au bureau ou au CA. Ce président issu de l’écosystème pourra ainsi mieux le défendre et porter ainsi les ambitions de cet écosystème. 

 2-Mettre en Avant les membres ! 

§  Communication :

·        L’APEBI est souvent sollicité par l’extérieur, nos membres doivent en être informé régulièrement sur les différentes sollicitations.

·        L’APEBI porte des projets récurrents comme décrit dans le point 3, et nos membres doivent être informé des décisions prises sur ces projets.

§   Participation

·        Chaque membre peut participer à sa guise sur les sujets qui seront confiés à la fédération en fonction des disponibilités et de l’engagement qu’il pourra donner.

§   Partage

·        Nos membres peuvent aussi partager leur expertise que nous mettrons en avant. C’est pour cela que nous modifierons le site web, mais aussi élargir nos campagnes de communication afin de mettre en valeur nos membres.

o   3-Institutionaliser les sujets récurrents :

Formation

Réglementations

*Fiscalité

En effet, ces sujets reviennent très souvent, et nous devons les « processer » pour qu’il soit rapidement pris en compte car elles impactent directement le business de nos membres.

o   4-Défendre les intérêts de nos membres

Nos  membres sont adhérents à l’APEBI pour 2 raisons, l’une pour faire partie d’un écosystème reconnu publiquement et la seconde pour que nous puissions soutenir nos membres et les entreprises du secteur à défendre leurs intérêts. Il est important d’être à l’écoute et de mettre en place des outils de collaboration qui permettront ainsi de déposer leurs requêtes, d’avoir un retour rapide sur la prise en compte et obligatoirement un retour de réponse sur leurs doléances.

o   5-Accompagner la modernisation de la relation public-privé.

§  Des décisions ont été prises ce mois-ci par le gouvernement sur le PPP, la fédération doit être partie prenante. Ci-joint la dernière sortie du gouvernement qui a mis en place le décret suivant :

« Le partenariat public-privé (PPP) est un facteur clé pour mobiliser les investissements et donner une impulsion au développement des collectivités territoriales. Le Conseil de gouvernement, réuni ce mois-ci sous la présidence du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a approuvé le projet de décret n°2.21.349 relatif aux contrats du partenariat public-privé, en ce qui concerne les collectivités territoriales

Ce texte, déposé par le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, vise à mettre en œuvre les dispositions de la loi 86.12 relative aux contrats de partenariat public-privé, telle que modifiée et complétée par la loi 46.18 qui prévoit la pré-évaluation des projets concernés par les PPP et leur adoption selon les procédures de dialogue compétitif, et de l'appel d'offres ouvert, a indiqué le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, lors d’un point de presse à l’issue du Conseil.

Le ministre a souligné que ce projet vise également à mettre en place des mesures pour la préférence en faveur de l’entreprise nationale pour renforcer le tissu économique marocain.

-        Le projet comprend les dispositions réglementaires qui définissent les conditions et les modalités de pré-évaluation et d'approbation des projets de contrats PPP, la pré-qualification des candidats et les critères selon lesquels les autorisations sont accordées en saisissant le comité permanent, par l’article 28.2 de la loi 86.12, à la procédure négociée, a-t-il précisé. »

·        La CGEM a mis en place un livre blanc pour un nouveau modèle de développement. La Fédération s’inscrira dans les points suivants qui ont été remonté :

o   Mettre à profit pour nos membres TPME les mécanismes d’accompagnement

o   Profiter des solutions de distribution mises en place par les différents fonds pour réduire la sous-capitalisation des entreprises Marocaine. 

o   Accélérer le changement des codes de la commande publique.

o   Finaliser la nouvelle approche dont l’APEBI a été pilote pour le développement des compétences professionnelles

o   Accompagner le changement de paradigme sur la fiscalité pour relancer la demande nationale et rendre le secteur former plus attractif.

o   Être au cœur de l’accompagnement à l’encouragement de l’innovation et faciliter l’accès à la R&D et la promotion de la transformation digitale

o   6-Volet international (stratégie Export : Promotion Accompagnement et Networking)

§  Abdelkarim et moi-même avons développé un réseau international et par nos différentes expériences dans différents pays, nous pouvons travailler sereinement sur ce volet afin de mettre à profit notre réseau pour nos membres. Nous connaissons les mécanismes d’accompagnement pour l’export et nous saurons ainsi travailler plus efficacement avec les différentes institutions (AMDIE, AMCI, BERD, BAD,…) pour développer une vraie stratégie d’export.

Aucun commentaire

Images de thèmes de Ollustrator. Fourni par Blogger.