Afrique- La chambre des conseillers du Maroc deviendra le deuxième membre institutionnel du Réseau des Parlementaires africains l’APNODE
Afrique- La chambre des conseillers du Maroc deviendra le deuxième membre
institutionnel du Réseau des Parlementaires africains l’APNODE
La chambre des
conseillers du Maroc deviendra le deuxième membre institutionnel du Réseau des
Parlementaires africains pour l’évaluation et le développement (APNODE), après
le Parlement du Zimbabwe, a annoncé son président, Naama Mayara, mardi à Rabat.
Intervenant
lors de la 7ème assemblée générale annuelle de l’APNODE, qui se tient à Rabat,
sous le thème “Engagement public parlementaire efficace pour un développement
inclusif”, Mayara a mis en avant les efforts indéniables du Maroc pour le
développement du continent africain, annonçant que la chambre des conseillers
deviendra le deuxième membre institutionnel de l’APNODE après le parlement
zimbabwéen.
Le Maroc, en
tant que premier investisseur en Afrique de l’Ouest et deuxième investisseur
continental, oeuvre sans relâche au progrès et au développement de l’Afrique, a
affirmé le président de la chambre des conseillers, soulignant la nécessité de
déployer davantage d’efforts pour la réalisation des objectifs de développement
durables (ODD).
Il a jugé impératif
de mobiliser les efforts des différents parlements africains, en vue de
renforcer la législation continentale et les politiques publiques pour
atteindre les ODD à l’horizon 2030 et les programmes de l’agenda de l’Union
Africaine à l’horizon 2063.
A cet effet, M.
Mayara, a appelé à la création de Think Tanks parlementaires au niveau de
chaque institution législative du continent, tout en élaborant des études
objectives à même de stimuler la croissance africaine.
Le président de
la chambre des conseillers a, par ailleurs, souligné l’importance de la
thématique de cette édition, qui ambitionne développer une nouvelle génération
de droits civiques, sociaux et politiques, à l’heure où le monde connaît des
défis majeurs et subit les conséquences néfastes de la pandémie de Covid-19.
Ces différents
défis d’ordres environnemental, énergétique, social, hydrique et économique
compromettent l’avenir des générations futures, a déploré Mayara qui a mis
l’accent sur la nécessité pour les parlementaires d’élaborer un modèle de
développement continental à même de promouvoir un développement inclusif et
global en Afrique.
L’Afrique qui
s’accapare plus de 30% des ressources planétaires en minéraux, gaz et pétrole,
et qui abrite un grand potentiel logistique et industriel, dispose d’une zone
de libre échange continentale (ZLECA) avec un marché ouvert à plus de 1,3
milliard de personnes, a-t-il relevé.
De son côté, le
président de l’APNODE et député à l’assemblé générale du Bénin Jérémie
Adomahou, a indiqué que le réseau des parlementaires africains pour
l’évaluation du développement promeut l’utilisation de l’évaluation dans la
prise de décision au niveau national, pour soutenir l’efficacité du
développement et de la croissance inclusive.
Lancé en 2014,
à partir d’un noyau initial de 25 membres fondateurs provenant de 7 pays
africains, le réseau de l’APNODE s’étend aujourd’hui aux quatre coins du
continent et dispose de 29 membres, a fait savoir M. Adomahou.
Le président de
l’APNODE a indiqué que le réseau vise, entre autres, à encourager les
parlementaires à institutionnaliser l’évaluation, à renforcer la capacité des
parlementaires et à aider les députés à adopter une culture d’évaluation et de
prise de décision fondées sur des données probantes.
Les travaux de cette assemblée qui s’étalent sur trois jours s’articulent autour de plusieurs panels traitant notamment du bilan annuel de l’APNODE et de l’institutionnalisation de l’évaluation comme outil de gouvernance.
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