Séisme en Turquie: Suspension des efforts de recherche de survivants, sauf pour deux provinces mais garde l'état d'urgence pendant trois mois
Séisme
en Turquie: Suspension des efforts de recherche de survivants, sauf pour deux
provinces mais garde l'état d'urgence pendant trois mois
L’Autorité turque chargée des
catastrophes et des urgences (AFAD) a annoncé, dimanche, la cessation des
efforts de recherche de survivants dans toutes les régions, à l’exception des
provinces les plus touchées de Kahramanmaraş et Hatay, 14 jours après le séisme
dévastateur du 6 février.
L’autorité a déclaré, lors
d’une conférence de presse, que les efforts de recherche ont pris fin dans de
nombreuses provinces mais se poursuivent dans les provinces de Kahramanmaraş et
Hatay, dans une quarantaine d’immeubles.
En effet, aucun nouveau survivant
n’a été sorti des décombres au cours des dernières 24 heures, après qu’un
couple a été secouru à Antakya, la capitale de la province de Hatay, samedi,
296 heures après le tremblement de terre.
Dans la province de
Kahramanmaraş, l’épicentre du tremblement de terre, les chances de survie
semblent moindres que celles de Hatay, en raison de la neige et de la
température atteignant -15 °C la nuit dans les zones enneigées.
De son côté, le
vice-président turc, Fuat Oktay a révélé que 105.000 bâtiments se sont
effondrés ou ont été gravement endommagés et seront démolis.
Plus de 6.000 secousses ont
en effet, été enregistrées depuis la catastrophe, dont l’une avait une
magnitude de 6,6 tandis que 40 secousses variaient entre 5 et 6, selon l’AFAD,
qui a en outre demandé aux sinistrés de ne pas tenter de pénétrer dans les
bâtiments endommagés pour récupérer leurs biens.
Selon le dernier bilan
annoncé, le nombre de morts du tremblement de terre dévastateur qui a frappé le
Sud du pays est passé à 40.689 personnes.
Un violent séisme d’une
magnitude de 7,7 sur l’échelle de Richter a secoué le 06 février le district de
Pazarcık à Kahramanmaraş, dans le sud de la Turquie, causant d’énormes dégâts
dans les localités de “Gaziantep”, “Adana”, “Malatya”, “Diyarbakir”, “Sanliurfa”
et “Osmaniye”, en plus de l’épicentre.
Quelques heures après cette
première secousse violente, un autre séisme a frappé au nord de la ville de
Gaziantep avec quasiment la même intensité et à proximité de l’épicentre du
premier tremblement de terre, ce qui a aggravé le bilan de la catastrophe.
Les autorités turques ont
déclaré un deuil officiel pour une période de sept jours et l’état d’urgence
dans les zones sinistrées pendant trois mois.
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