La Cour de cassation et la DGSN renforcent leur coopération
La
Cour de cassation et la DGSN renforcent leur coopération
Ati Mag
La Cour de cassation et la
Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) ont signé, mercredi à Rabat,
un accord bilatéral visant le développement des compétences et l’échange des
expertises dans les domaines judiciaire et des publications.
Paraphé par le premier
Président de la Cour de Cassation, Président délégué du Conseil Supérieur du
Pouvoir Judiciaire, Mohamed Abdennabaoui, et le Directeur général de la Sûreté
nationale et de la Surveillance du territoire, Abdellatif Hammouchi, cet accord
vise à jeter les bases d’une approche participative dans divers domaines
d’intérêt commun.
Dans une déclaration à la
presse, le vice-Premier président à la Cour de cassation, Mohamed Namiri, a
indiqué que cet accord s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de
longue date liant les institutions judiciaires et la DGSN, et de la
consécration de la bonne gouvernance en matière de gestion des ressources
humaines des deux institutions.
Cet accord prévoit
plusieurs dispositions portant sur l’échange d’expertises et du savoir
judiciaire ainsi que sur les publications, a-t-il précisé, notant que la Cour
de cassation, en vertu de cet accord, met sa jurisprudence au service de
l’élément humain de la DGSN.
Pour sa part, Rochdi
Asbayti, chef de la Division des études et affaires juridiques à la DGSN, a
affirmé que cet accord vient donner corps à l’interaction commune entre les
deux institutions, dictée par l’enchevêtrement des attributions de la Direction
Générale de la Sûreté Nationale en tant qu’institution chargée de l’application
de la loi et la Cour de Cassation en tant qu’organe judiciaire chargé d’assurer
une application saine de la loi.
L’accord consacre la
coopération entre les deux institutions à travers une série de dispositions
visant l’élaboration de programmes de travail conjoints, le renforcement de la
coopération scientifique, le développement des compétences et l’échange
d’expériences et d’expertises, outre la concertation sur des questions
d’intérêt commun pour protéger les droits individuels et collectifs, a-t-il
souligné.
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