Scandale en Algérie- la prétendue petite-fille de l’Emir Abdelkader très médiatisée en Algérie n’est qu’une simple arnaqueuse qui a dupé tout un Etat- Vidéo
Scandale en
Algérie- la prétendue petite-fille de l’Emir Abdelkader très médiatisée en
Algérie n’est qu’une simple arnaqueuse qui a dupé tout un Etat
Ati Mag
On ne peut le considérer
autre qu’un scandale d’Etat, si l’Algérie a bien pris soin de dorloter et
médiatiser celle qu’ils ont présenté au monde comme petite fille de l’emblème de la résistance algérienne, l’émir Abdelkader,
celle-ci s’est avérée une simple arnaqueuse qui a réussi à duper tout le monde
en se servant de la corruption et elle est devenue la vedette en Algérie, un
appartement de luxe au cœur d’Alger, des invitations par ci et par là, des cérémonies
à son honneur, des apparitions média, mais elle visait plus haut, elle voulait
devenir ministre!
En effet,
native d’Alger et syro-algérienne, ayant vécue en Syrie, au Liban et aux
Etats-Unis, cette jeune dame s’appelle Karima CHAMI est dispose selon elle de plusieurs
nationalités, elle a réussi de duper tout un Etat (la grande puissance du continent)
en prétendant être la petite-fille du «leader» incontesté de la résistance
algérienne contre l’occupation française (1830-1962), l’Emir Abdelkader.
Sur YouTube, le journaliste algérien Oualid Kebir raconte toute l’histoire,
une vraie bombe médiatique qui a explosé aux visages des dignitaires et de
leurs services de renseignement.
Américaine de nationalité en plus de ses nationalités algérienne
et syrienne, Karima Chami, qui réside à Houston (Texas), cherchait selon le
journaliste à devenir ministre en Algérie.
Dans ce but, elle s’est rapprochée de l’ambassade d’Algérie à
Washington, où elle a multiplié les opérations de charme, réussissant à
« fidéliser » un certain Rabii, un agent de sécurité de la
chancellerie, qui lui a fourni des invitations pour diverses cérémonies organisées
à l’ambassade, raconte son ex-mari Ahmed Abounammouss.
Lors de l’une de ces réceptions, Karima Chami a ciblé Aref
Mchakra, un journaliste polémiste proche des services de renseignements
algériens. Celui-ci l’a ensuite présentée à Lakhdar Cherrit, alias Oussama
Wahid, un autre journaliste influent qui s’était présenté à l’élection
présidentielle de 2019.
Animée par une ambition démesurée, Karima Chami voulait retourner
en Algérie pour y jouer un rôle important et surtout gagner beaucoup d’argent.
Le duo Mchakra-Wahid l’a aidée à tisser des liens avec les dirigeants
algériens.
À Londres, elle a rencontré le petit-fils de l’émir Abdelkader,
l’émir Khaled El Djezairi, à qui elle a offert 5.000 dollars. En échange, il a
reconnu qu’elle était la véritable descendante et petite-fille de l’émir
Abdelkader.
De son côté, le journaliste Aref Mchakra, qui a reçu 1.500
dollars, a mobilisé toute l’Algérie officielle autour de la
« princesse » Karima Chami-El Djezairi. Le premier à être dupé a été
El Hadi Ould Ali, ancien ministre des Sports et actuel président de la JSK. Il
l’a aidée à obtenir un appartement luxueux dans le quartier huppé de Hydra, à
Alger.
Entre Washington, où elle participait à des cérémonies à
l’ambassade d’Algérie et collectait des fonds pour un orphelinat, et Alger, où
elle multipliait les apparitions publiques et télévisées, Karima Chami menait
une double vie. Le poste de ministre de la Culture lui avait même été promis,
mais elle a été recalée à la dernière minute faute de diplômes.
Des alertes et accusations de supercherie sont portées par la présidente de la Fondation Emir Abdelkader. Malgré ces alertes, les services de renseignements algériens qui aveint eu vent de l’escroquerie, ont continué de la protéger.
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