Brasilia –Poder36- Sahara marocain : la prospérité en plein essor en dépit des manœuvres du Polisario, soutenus par Alger.
Brasilia –Poder36- Sahara marocain : la prospérité en plein essor
en dépit des manœuvres du Polisario, soutenus par Alger.
Ati Sport/ MAP
Le Sahara marocain s’est
métamorphosé en un espace de progrès et de prospérité, dans un contraste
saisissant avec la situation précaire qui prévaut dans les camps de Tindouf, au
sud-ouest de l’Algérie, écrit le média brésilien “Poder360”.
Dans un article intitulé
“La prospérité à proximité”, l’auteur Marcelo Tognozzi met en lumière les
“profondes transformations” sociales et économiques qu’a connues cette région
cinq décennies après la Marche verte, en dépit des manœuvres ourdies par les
séparatistes du polisario, soutenus par Alger.
Tognozzi dresse un parallèle entre la dynamique de
développement incarnée par des projets phares comme le port de Dakhla
Atlantique et les conditions de vie dans les camps de Tindouf, où quelque
milliers de Sahraouis vivent encore dans des conditions précaires.
“Dans le territoire
marocain, la prospérité est manifeste”, affirme Marcelo Tognozzi, actuellement
en visite dans les provinces du Sud du Royaume, dressant le portrait d’une
femme, symbole de cette fusion entre tradition et modernité, qui travaille au
chantier du port de Dakhla Atlantique aux côtés de 1.700 autres ouvriers.
“De l’autre côté de la
frontière, les Sahraouis dans les camps vivent toujours dans des conditions
similaires à celles d’il y a 50 ans, sous des tentes, avec peu de changements
notables”, soutient-il.
L’auteur souligne que, dans
sa propagande, le polisario véhicule un discours visant à déconstruire la
réalité et à altérer les faits, notant que ce genre de discours figé manque de
crédibilité.
A ce propos, Marcelo
Tognozzi cite l’ouvrage “Le Sahara Marocain: L’Espace et le temps” de l’avocat
français Hubert Seillan qui présente, faits et preuves juridiques à l’appui, un
aperçu détaillé sur le conflit autour du Sahara.
S’arrêtant sur les
transformations profondes opérées par le Royaume, l’auteur braque les
projecteurs sur le port de Dakhla atlantique, où une équipe de professionnels
œuvre pour la réalisation de ce projet gigantesque, estimée à 1,2 milliard
d’euros, qui renforcera le commerce mondial avec l’Afrique de l’Ouest, le
Moyen-Orient, l’Europe et les Amériques.
Au cœur d’un chantier qui
s’étend sur 1.650 hectares, les femmes jouent un rôle clé, à l’image de Nisrine
Iouzzi qui pilote ce projet, dont l’énergie solaire assure 60% des besoins
énergétiques, souligne Tognozzi.
D’ici 2028, poursuit-il, le
port sera en mesure de traiter jusqu’à 35 millions de tonnes de marchandises
par an, dans une position géostratégique desservant aussi bien les pays
méridionaux que les îles Canaries.
Selon Marcelo Tognozzi, les
investissements dans les infrastructures s’avèrent déjà fructueux, positionnant
le Maroc comme une plaque tournante portuaire majeure en Afrique.
Parallèlement au port de
Dakhla, ceux de Casablanca et Tanger connaissent une expansion continue,
présentant un potentiel de compétitivité élevé et réduisant significativement
les délais de transport des marchandises, écrit le journaliste, faisant
observer qu’un trajet maritime entre le Brésil et Tanger permet de gagner 6
jours par rapport à un voyage vers Rotterdam.
Parmi les grands chantiers
en cours, ajoute-t-il, figure l’extension de la ligne de train à grande vitesse
reliant actuellement Casablanca à Tanger jusqu’à Marrakech et Agadir, en
prévision de la Coupe du monde 2030, que le Maroc co-organisera avec le
Portugal et l’Espagne.
L’auteur de l’article fait
savoir que le Maroc investit également dans l’éducation et l’innovation,
garantissant que chaque projet d’infrastructure soit accompagné de programmes
de formation professionnelle.
Quiconque observe la
transformation du désert en un espace prospère ne peut s’empêcher de comparer
la résilience de sa végétation, aux racines profondément ancrées dans la terre
et résistant à toute épreuve, à l’aspiration pour la prospérité de ceux qui ont
marché vers Dakhla, nuance-t-il, ajoutant que les Brésiliens connaissent bien
cette énergie, semblable à celle que l’ancien-président Juscelino Kubitschek
(1902-1976) avait manifestée en se tournant vers le Centre-Ouest pour bâtir
Brasilia.
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